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الأربعاء، 16 سبتمبر 2015

La verdure, c'est bon pour le moral !

La verdure, c'est bon pour le moral


  La verdure, c'est bon pour le moral ! On se sent tout de suite mieux en pleine nature, détendu, 
légèrement rêveur. Mais ce n'est pas tout, cette nature que l'on peut retrouver dans un jardins, a
                      'autres bénéfices pour notre santé.
 Quels sont-ils ? la nature bonne pour le moral Si les appartements limitrophes
d'un parc ou munis d'un balcon valent plus cher, ce n'est pas un hasard. De nombreuses études scientifiques l'ont confirmé : la simple vision de végétaux ravive l'énergie positive et permet de contrer les effets du stress. Ainsi, aux États-Unis, certains blocs opératoires ont‑ils été munis d'une baie vitrée donnant sur un parc et l'on a pu mesurer que les patients se rétablissaient plus vite, avec moins de complications. D'autres travaux ont montré que contempler un paysage verdoyant diminue le stress des étudiants avant un examen, réduit leurs tensions artérielle et musculaire, ou encore diminue les maux de tête des employés. L'université de Washington a même prouvé qu'observer un paysage sur un écran n'entraînait pas les mêmes bénéfices que la contemplation d'un paysage réel ! Si l'on ne peut déménager ou abattre les murs, il reste à profiter au maximum des espaces verts collectifs. Le jardin est-il un bon anti-stress ? On sait que le stress favorise les infections, en altérant le fonctionnement du système immunitaire, ainsi que l'apparition de maladies cardio-vasculaires. Une étude récente a même prouvé qu'il accélère le vieillissement. Si une « fenêtre avec vue» concourt déjà à notre équilibre mental, avoir la chance de disposer d'un jardin y contribue, on s'en doute, bien plus encore. Non content de réjouir les yeux, il offre aussi un refuge, qui aide à évacuer la fatigue et l'énervement. Se promener dans ces lieux ressource, en invitant à « prendre du champ ». Instinctivement, notre organisme change de tempo pour se mettre en harmonie avec le rythme de la nature. Mais, si ce contact reconstitue nos forces, c'est aussi parce que la nature est à la fois cyclique et éternelle, ce qui peut nous ré-apprendre à apprécier la vie. Quel plus beau message d'espoir pour une personne déprimée que le printemps qui revient là où tout semblait mort ? « La terre régénère puissamment, console les âmes en peine et a aidé de nombreux dépressifs à se remettre d'aplomb », rappelle Jean-Luc Chavanis, auteur de « Ces jardins qui nous aident » (éd. Le Courrier du livre, 19,90 €), qui a aussi créé une méthode de coaching utilisant ses bienfaits. Quels autres avantages offre-t-il pour la santé ? Si la simple contemplation du jardin fait déjà du bien, mettre « la main à la pâte » apporte des bienfaits supplémentaires. Tout d'abord, manier la tondeuse, le plantoir ou le sécateur permet de pratiquer un minimum d'activité physique, si indispensable pour entretenir sa forme. Les « exercices » variés augmentent la souplesse et la force, améliorent coordination et équilibre. Sans compter que trente minutes de jardinage permettent de brûler autant de calories (125 à 200 selon les activités) qu'une marche rapide de même durée. Même s'il offre un cadre de méditation privilégié, le jardin n'incite pas à l'isolement mais favorise, au contraire, les contacts. On échange conseils et graines, on donne des tomates à ses voisins ou les noix de son arbre. En favorisant les liens intergénérationnels et la mixité sociale, le jardin participe encore à la bonne santé physique et mentale, comme en attestent les nombreux travaux, menés notamment sur le vieillissement. « Les jardins font progresser dans l'estime de soi-même et la sociabilité. C'est pourquoi ils acquièrent aussi une place grandissante dans les centres de soin », explique Denis Richard, chef du service pharmacie à l'hôpital Henri‑Laborit de Poitiers et auteur de « Quand jardiner soigne » ( éd. Delachaux et Niestlé, 19 €). Les parterres qui fleurissent dans les écoles et les centres de loisirs enseignent enfin des valeurs essentielles aux petits citadins : patience, respect de l'environnement, sens de la responsabilité, etc. Un vrai remède pour les malades Le jardin figure de plus en plus comme « accompagnement thérapeutique» dans les centres de soins. En plantant un potager dans le parc de l'hôpital la Pitié-Salpétrière à Paris, en 1997, Anne Ribes a montré la première comment les enfants autistes recouvrent ainsi peu à peu le désir de communiquer. Depuis, son association « Belles Plantes » anime de nombreux jardins guérisseurs dans les hôpitaux et les maisons de retraite. Jardiner permet aussi aux personnes souffrant de handicaps moteurs (SEP, Parkinson, grand âge) de mobiliser leur corps de manière créatrice. À la clé : une diminution de l'angoisse, une moindre consommation d'antalgiques et moins de dépendance. Effet spectaculaire également sur les patients souffrant de maladie d'Alzheimer : odeurs et couleurs réveillent les souvenirs, tandis que l'observation des saisons donne des repères qui permettent de se situer dans le temps. « Cette activité apporte un complément fondamental aux traitements médicaux », défend le Dr Alain Calender, professeur en neuro-génétique à la faculté de médecine de Lyon et président de l'association « Jardin, art et santé ». Pour les plus fragiles comme pour tout un chacun, le jardin offre un petit coin de paradis retrouvé, où l'on récolte encore bien plus que ce que l'on a semé !

 -- Soiurce: Top Santé



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